• 0051. Possession


    Auteur : Nora Roberts
    Éditions : Mira
    Année de sortie : 1 juin 2013
    Nombre de pages : 593

    Résumé : 


    C'était toujours le même cauchemar, les mêmes visions terrifiantes qui défilaient devant ses yeux écarquillés de petite fille : hommes encapuchonnés de noir, femmes nues, viols, rituels sanglants. Elle entendait crépiter le brasier, les invocations à Satan, sentait l'odeur âcre du sang... assistait au terrible sacrifice... Alors que, courtisée par le tout-NewYork, Clare Kimball s'apprête à exposer ses sculptures à un public fasciné par son œuvre qui a la force noire d'un exorcisme, elle est réveillée une nuit par cet atroce cauchemar dont les images obsédantes lui posent depuis l'enfance des questions restées sans réponse. Confrontée à la violence de son angoisse, Clare comprend que le moment est venu pour elle de retourner à Emmitsboro, la ville où elle a grandi, pour y affronter ses démons. A peine est-elle de retour que des événements effrayants se produisent: une tombe d'enfant profanée, une adolescente disparue, un homme assassiné dans d'effroyables conditions... Un puzzle meurtrier que Clare va reconstituer, et qui va la conduire au cœur de l'inquiétant labyrinthe de la folie humaine...

    Avis de Faeola :

    Toujours dans le défi de se diversifier un peu… Voilà que c’est fait ! Mon premier tome policier sans la moindre trace de surnaturel. Eh bien… Je dois avouer que moi qui suis habituer a avoir rapidement de l’action… J’ai trouvé le livre un peu long à se lancer. Mais j’ai beaucoup apprécié l’histoire une fois que l’enquête a vraiment commencé.

    Le plus perturbant du livre fut peut-être de passer d’une vision d’un personnage à un autre. De Clare, de son frère de Cam, des futures mortes, des méchants. Même si la plupart du temps c’est un passage assez rapide. Je ne suis pas habitué à ce genre de chose. Peut-être devrais-je lire plus souvent ce genre de lire. Peut-être que je m’y ferais a ce changement de personnage.

    Mais pour l’histoire même si c’est encore une relecture qui date de quand même y a pas mal de temps. Même si les coupables ne faisaient aucun doute pour moi, j’ai quand même apprécié ce livre. Surtout vers la fin quand même ! Mais j’ai bien aimé suivre le développement de Clare à travers ses cauchemars, ses peurs et ses blocages. Et comme Cam peu à peu arrive à tout ouvrir pour obtenir totalement tout d’elle.

    Mais le plus marrant c’est quand même la différence de lecture. Enfin plutôt ce qui m’a le plus étonné c’est quand même quand les Lebeau arrivent en ville pour des vacances et qu’ils font clairement face au racisme même si aucun mot n’a été prononcé. C’est dans ce moment ou j’ai clairement vu la différence entre nos années et les années 90. Je ne dirais pas que cela m’a dérangé, mais quelque peu étonné, car c’est la première fois que je croise du racisme dans un livre. Mais j’adore comme le personnage visé dont j’ai oublié totalement le nom ne se laisse absolument pas influencer par cela et continue tranquillement. En même temps vu son mari totalement excentrique… Elle doit probablement en voir des vertes et des pas mûres régulièrement.

    D’ailleurs Clare est clairement éloignée des héroïnes que je suis habituellement. Non pas quel manque de courage. De ce point de vue, elle est plutôt pas mal. Mais elle ne se lancera pas elle-même dedans. C’est une femme pleine de caractère et clairement artistique pas de celle qui font du sport et se batte à tout va. Pourtant, j’ai apprécié la découvrir pas à pas. Voir comment elle affronte ses peurs et qui revient à ses sources pour trouver de l’inspi et elle en trouve à foison. Elle réussit même a faire chavirer son béguin d’enfance.

    De son côté, Camerone n’est pas mal non plus ! Il a ce côté bad boy ados qui devient rangé et bon de tous les côtés. Bien qu’il est quand même son passé trouble d’ancien alcoolique. On voit d’ailleurs à plusieurs moments où il se laisserait bien tenter par la bouteille. C’est d’ailleurs étonnant qu’il ne se laisse pas tenter au moment où Clare disparaît. Non il continue de se battre sans jamais baisser les bras. C’est beau l’amour ! C’est d’ailleurs lui qui est le premier à lui lancer l’idée du mariage. Et presque même l’idée du bébé. Ils sont quand même plutôt rapides puisque le roman ne se passer que sur quoi… Même pas un an ?

    Dans sa globalité, j’ai apprécié le roman, j’ai passé un bon moment dès que l’histoire s’est enfin lancée. Mais ça ne sera clairement pas mon livre préféré de l’année ! Et je crois que ça sera également la dernière relecture pour ma part. J’apprécie l’auteur et lirais encore probablement de ses romans, mais surement pas dans l’immédiat.


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