• 001. Léonora Kean, Tome 01 : Chasseuse d'âmes


    Auteur : Cassandra O'Donnel
    Éditions : Pygmalion
    Année de sortie : 2019
    Nombre de pages : 399

    Résumé :

    Vivre, quand on a seize ans, au sein d'un clan de sorcières sociopathes n'est pas facile tous les jours, moi, je vous le dis.

    Entre les cours de sortilèges, de potions et de magie élémentaire des Vikaris, je suis au bout du rouleau.

    Alors, si en plus, on commence à ramasser les cadavres dans tous les coins, je sens que je ne vais pas tarder à provoquer un massacre.

    Parce qu'on peut dire ce qu'on veut : la patience, chez nous, n'est décidément pas un trait de famille...

    Mon avis :

    Que dire ? Que j’ai adoré ce livre ? Que j’ai dévoré le livre ? Oui c’est à peu près ça. Le seul truc que je regrette… Et bien c’est de l’avoir fini finalement ! J’ai été totalement conquise par l’histoire. Aucun ne doute qu’on retrouve la touche de Rebecca Kean ? Comme on dit telle mère telle fille, bien que Leo reste quand même plus softµ. Mais elle a le même humour et tout.

    Bien que j’avoue que les personnages que l’on découvre dans ce tome, ou redécouvre pour certains sont totalement séduisants. Mais ne commençons par la meilleure Leonora, aucun doute que c’est la fille de sa mère. La même façon de répondre et d’envoyer chier les gens. Elle est juste moins pragmatique, mais au pire, y a Ariel pour ça. Mais sa partie humaine la rend quand même beaucoup plus sensible que sa mère et la fait quand même réfléchir avant de tuer. Ou bien foncer dans le tas quand il s’agit de sauver quelqu’un malheureusement et encore une fois Ariel est là pour la refréner. Et dire que dans les petits épisodes entre les différents tomes elle passait pour une princesse… Ben c’est bien loin tout ceci elle est passer à autre chose. Même en amour elle a décidé d’oublier William au profit d’Ariel ce qui n’est pas plus mal me direz vous. Mais j’ai quand même hâte de voir si dans un prochain tome il y aura une rencontre entre les deux et voir comment va se passer la chose. Bien qu’il y est probablement plus à craindre du côté d’Ariel, mais bon !

    Le personnage suivant, n’est autre qu’Ariel l’âme sœur en quelque sorte de Leo sans le côté romantique comme elle le dit. Aucun doute qu’il soit toujours dans son ombre à la protéger avec ou sans l’accord de sa mère d’ailleurs. Mais vu ce qu’il a fait pour elle, autant dire que donné sa vie pour elle est le cadet de ses soucis. Mais j’aime voir qu’aussi froid soit-il, il est quand même capable de petit geste d’attention pour elle et qu’il la décrypte mieux que personne. Meême s’il paraît très souvent froid par rapport aux autres il a tendance à très vite s’enflammer quand il s’agit de sa moitié. On ne voit pas encore grand-chose de ses talents. Bien que les ombres semblent tout aussi craintes que les Vikarys. Mais je sens que ce personnage va nous réserver encore bien des surprises dans les prochains tomes s’il y a. Et j’espère qu’il y aura !

    Il y a également la grand-mère de Leo, alors elle… Une Vikarys dans toute sa splendeur. Qui souhaite former sa petite fille. Il y a quand même quelque moment mémorable avec elle. Entre le moment où elle apprend à Leo comment découper un corps, celui où on parle d’un fameux sanglier garo qui a fini par être mangé. J’adore d’ailleurs ce passage il m’a fait beaucoup rire. Il ne fait aucun doute que si la vieille pas si vieille que ça devait se battre elle faisait un carnage. Elle en fait d’ailleurs un joli pendant l’enlèvement de Leo à l’extérieur.

    Il y a également son père, on l’a découvert rapidement dans un tome de Rebecca, mais que dans la grande ligne. Je ne dis pas qu’elle passe beaucoup de temps avec lui. Mais vu tout ce qu’il fait pour elle, aucun ne doute qu’il tienne à elle. Entre la chambre la garde-robe. La tuerie qu’il fait parce qu’on s’en est pris à elle… Ouais, c’est un papa protecteur. Il rivalise facilement avec Rebecca tiens !

    En ce qui concerne l’histoire, je dis bravo, parce qu’à aucun moment on devine qui est le grand méchant comme l’appelle Leo. Et c’est qu’il se cache bien d’ailleurs. L’histoire, personnellement, m’a totalement tenu en haleine du début à la fin. Je posais difficilement le livre, mais j’avais hâte de le reprendre pour voir comment elle allait s’en sortir. Et comme dans l’autre série, ce que je préfère le plus c’est les réparties et les petites anecdotes qui rendent les choses bien plus passionnantes et marrantes. Car ça oui, qu’est-ce que j’ai rigoler en lisant les aventures de notre petit Léo. Et ce final… Mais je sens qu’elle va se faire démonter par sa mère quand elle rentrera !

    C’est donc avec un grand plaisir que j’ai lu ou dévoré ce livre. J’adore toujours autant l’auteur même si on doit attendre pas mal de temps la sortit de ses livres. Mais l’attente en vaut finalement la peine. Je recommanderais donc ce livre en espérant que vous prenez autant de plaisir que moi à découvrir les frasques de Leo.mais si vous avez aimé Rebecca… Aucun doute que l’histoire de sa fille vous plaise tout autant !

    Extrait :

     Monseigneur, j’espère qu’au vu des circonstances vous ne nous en voudrez pas si nous nous retirons relativement tôt. Je pense qu’un peu de repos lui serait grandement bénéfique.
    [...]
    — On m’a dit que tu avais protégé ma fille, Ombre. Je t’en suis reconnaissant. Mais je tiens à te rappeler que j’ai fait mettre à ta disposition une chambre des plus confortables, chambre que je souhaite désormais te voir occuper.
    Alors ça, pas question.
    Ariel se courba légèrement en signe de respect pour répondre.
    — J’aimerais accéder à votre requête, monseigneur, mais je ne le puis. Pas sans enfreindre les ordres et la confiance de la Reine des Vikaris.
    [...]
    — Tu prétends que la Reine t’a ordonné de dormir dans la même chambre que sa fille ?
    — Non. Sa Majesté m’a seulement ordonné de ne jamais la quitter des yeux où qu’elle se trouve.
    Il dévisagea Ariel et dut sentir qu’il disait la vérité parce que la colère qui luisait dans ses beaux iris argentés disparut soudain pour faire place à de la défiance.
    — Je suppose qu’elle t’a averti de ce qu’il se passerait si tu oubliais quel rang est le sien ?
    Un petit rictus se forma sur les lèvres d’Ariel.
    — Oh, ça, croyez-moi, monseigneur, je suis parfaitement au fait de ce qu’il m’arriverait, si j’outrepassais les « limites » de ma mission.
    Pour la première fois de cette sinistre soirée, mon père s’esclaffa, amusé.
    — Cette maudite sorcière est terrifiante, hein ?
    — Il serait difficile de prétendre le contraire, monseigneur.
    Quelque chose passa entre eux. Quelque chose que je ne pouvais pas comprendre mais qui concernait ma mère à coup sûr. Un peu comme quand deux mecs parlent de l’horrible mégère qui leur a mené ou qui leur mène la vie dure.


    — Je dois appeler maman.
    — Pour quoi faire ? questionna-t-il d’une voix bizarre et haut perchée.
    — Tu plaisantes ? Elle doit être folle furieuse et inquiète et c’est de son clan qu’il s’agit, après tout, je dois l’avertir que… et elle me dira quoi faire.
    Il grimaça tandis qu’une lueur d’angoisse s’allumait dans ses yeux.
    — C’est d’accord, appelle-la. Mais évite de lui dire que tu t’es enfuie à cause de moi… enfin je veux dire n’insiste pas trop sur… enfin, tu comprends ?
    Je m’étais souvent demandé ce qui pouvait effrayer les Ombres, ces puissants sorciers assassins au coeur dur comme la pierre. Et il me semblait que j’avais au moins trouvé la réponse pour l’un d’entre eux : ma mère.
    — Elle te fout les jetons, hein ? le taquinai-je d’un ton moqueur.
    — Tu n’as pas idée, reconnut-il.


    « — Détendez-vous, elle ne va pas vous manger, lui fis-je remarquer, amusée.
    Le rouquin regarda grand-mère de biais et grimaça.
    — Vous savez, de nombreuses histoires circulent sur le clan de votre grand-mère. L’une d’elles raconte que les Vikaris ont un jour trouvé un sanglier-garou espion sur leur territoire, qu’elles lui ont lancé un sortilège pour l’empêcher de reprendre forme humaine, qu’elles l’ont ensuite fait bouillir comme s’il s’agissait d’un vulgaire animal et qu’elles l’ont ensuite mangé avec une sauce grand veneur.
    Je m’esclaffai.
    — Vous ne croyez tout de même pas cette histoire ? Je veux dire, elle est…
    — Parfaitement exacte, termina grand-mère, à un détail près : il ne s’agissait pas d’une sauce grand veneur mais d’une sauce aux champignons.
    J’écarquillai les yeux tandis que le brun musclé accélérait le pas et que le rouquin me lançait un regard qui signifiait : « Voyez, qu’est-ce que je disais ? »
    — Au temps pour moi, dis-je au muteur avant de me tourner vers grand-mère. Tu sais, mamie, je pensais à un truc : les chamans organisent des espèces de séminaires super chouettes pour apprendre à gérer ses pulsions violentes, ça te plairait si je te réservais une place pour assister à l’un d’eux ? Je te paie l’avion, le séjour et tout et tout pour ton anniversaire, t’en dis quoi ?
    Elle me décocha un regard noir.
    — Bon d’accord, pas la peine de t’énerver, je t’offrirais un sac ou un foulard et pis c’est tout.
    — Pas de sac, un cabas pour pouvoir y ranger ma laine et mes aiguilles à tricoter, répondit-elle avant de se remettre à marcher.
    Le domaine du château était immense, il s’étendait sur deux centaines d’hectares et le pavillon de chasse se trouvait à l’extrémité de ce gigantesque terrain entièrement boisé.
    — Mais tu en as déjà plusieurs, lui fis-je remarquer.
    —On n’a jamais assez de cabas, rétorqua grand-mère.
    Le rouquin haussa les sourcils en me murmurant :
    — Elle tricote ? Je veux dire, elle tricote vraiment ?
    — Oh, elle égare parfois ses aiguilles dans l’œil ou la tête de quelqu’un mais elle tricote vraiment, ouais, répliquai-je. »


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