• 0009. Sorceleur, Tome 2 : L'Épée de la providence


    Auteur : Andrzej Sapkowski
    Éditions : Bragelonne
    Année de sortie : 20 mai 2011
    Nombre de pages : 480

    Résumé :

    Geralt de Riv n'en a pas fini avec sa vie errante de tueur de monstres. Fidèle aux règles de la corporation maudite des sorceleurs, Geralt assume sa mission sans faillir dans un monde hostile et corrompu qui ne laisse aucune place à l'espoir. Mais la rencontre avec la petite Ciri, l'Enfant élue, va donner un sens nouveau à l'existence de ce héros solitaire. Geralt cessera-t-il enfin de fuir devant la mort pour affronter la providence et percer à jour son véritable destin?

    Avis de Faeola :

    C’est la première fois que je lis un livre pareil une multitude d’histoires en un seul livre ? Entendez par là qu’on passe d’une aventure à l’autre sans toute une tonne de pages en plus. Chaque chapitre est une nouvelle histoire même si l’on garde les mêmes personnages. On en apprend d’ailleurs pas mal sur les personnages et comment il a pris possession de la petite Ciri. J’aime d’ailleurs aussi beaucoup chacun des personnages que l’on suit avec beaucoup de plaisir. Comme le tome précédent beaucoup d’action et de découverte.

    On suit Geralt dans son acceptation de la providence et qu’il accepte enfin de prendre Ciri avec lui, son renoncement a Yennefer en quelque sorte. Bien que je n’ai toujours pas compris ce qui les empêche d’être ensemble ? Serait-ce Cirilla qui va les réunir pour l’éduquer ? J’aimerais bien savoir s’il va encore une fois rencontrer sa sorcière de mère tiens !

    Mais tout comme le premier tome, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire et découvrir cette nouvelle aventure. L’auteur manie à la perfection les mots selon moi et nous emmène totalement avec lui comme si de rien n’était nous rend accroc à Gérald.

    J’ai quand même eu un peu de mal à la fin ou il parle avec la mort. L’ordre chronologique semble un peu plus compliqué, mais ce n’est probablement rien de plus qu’une illusion. Ou du moins je l’espère. Mais c’est avec un grand que je lirais les tomes suivants !

    Je vous le recommanderais avec plaisir si vous aimez l’action, l’aventure et la fantasy. Venez donc découvrir cette histoire peuplée de sorcier, de sarcleur, de monstre en tout genre. Un monde ou une promesse ont encore de la valeur. Cela ne fait aucun doute que vous dévorerez autant que moi ce livre. Je vous souhaite donc bonne lecture a tous et à bientôt !



    Extrait :

    Il est facile de tuer avec un arc, jeune fille. Il est facile de lâcher la corde en pensant : ce n'est pas moi, c'est la flèche. Mes mains ne portent pas le sang de ce garçon, c'est la flèche qui l'a tué, pas moi.
    Mais la flèche ne rêve pas la nuit. Je te souhaite de ne pas rêver non plus, petite dryade aux yeux bleus.



    Les guerres ne sont pas menées pour détruire. Les guerres sont menées pour deux raisons : la première est le pouvoir; la seconde l'argent.

    — Moi aussi, dit Geralt, je nourris cet espoir.
    — Que cet espoir continue de flamber en nous, Geralt de Riv. Sais-tu ce qu’est le Feu éternel ? Une flamme qui ne s’éteint jamais ? Le symbole de ce qui dure ? Un chemin dans l’obscurité ? L’annonce d’un progrès et de lendemains qui chantent ? Le Feu éternel, Geralt, est l’espoir. Pour tous, sans exception. Car si quelque chose se donne en partage… pour toi, pour moi, pour les autres… ce quelque chose se nomme justement l’espoir. Souviens-t’en. J’ai été heureux de te rencontrer, sorceleur.
    Geralt s’inclina avec rigidité en gardant le silence. Chapelle le dévisagea pendant un moment puis lui tourna le dos et traversa la placette sans jeter de regard sur son escorte. Les hommes armés de lamies lui emboîtèrent le pas en ordre rangé.


    Un maigre chat noir se tenait assis sur la barrière située en face de l'écurie et se léchait consciencieusement la patte.
    - Tss-tss, chaton, chaton, appela le sorceleur.
    Le chat le regarda sans bouger et se mit à siffler avec hostilité. Il baisse les oreilles et montra ses crocs.
    - Je sais, dit Geralt avec un signe de tête. Moi non plus je ne t'aime pas. Je ne faisais que plaisanter.


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